Plus belle la ville
[quote style= »boxed » float= »left »]Maroquinerie Pin à Autun[/quote]
Non, ce n’est pas le début d’un conte… mais d’une belle histoire, certainement. Si vous passez rue du Général André Demetz, tout près du kiosque à musique, en haut du Champ de Mars, vous remarquerez une jolie maroquinerie tenue par Odile Dubillard.
Quand on entre, on est envahi par les odeurs de cuir de tous les accessoires exposés ici.
Mais ce n’est pas pour le sac à main dernière mode que je suis ici (bien que…), mais pour des parapluies. Odile Dubillard me reçoit fort gentiment, entourée d’une partie de sa famille, vous verrez pourquoi.
Françoise Hédeline : Pouvez-vous me raconter l’histoire de cette boutique ?
Odile Dubillard : Ce magasin a toujours été une maroquinerie. À l’origine, l’entreprise Neyrat y exposait ses productions et le magasin était tenu par Alexandre Neyrat. Puis, Monsieur et Madame Bouheret prirent la suite. En 1959, mes parents, Monsieur et Madame Pin, ont racheté le magasin (d’où le nom de l’enseigne toujours actuel : Maroquinerie Pin). Enfin, j’ai moi-même repris leur activité le 2 janvier 1998. Je travaille avec ma nièce, Christelle Robert qui est vendeuse. Et je peux vous dire que sa fille Ellyn, 12 ans s’investit déjà dans le commerce, son désir étant de me succéder !
FH : Comment vous est venue l’idée de faire réaliser des parapluies à l’image de chaque monument d’Autun ?
OD : Déjà du temps de mes parents, ils travaillaient avec le fabricant Piganiol (créateur de parapluies depuis 1884), situé à Aurillac, berceau du parapluie français. Je continue toujours. Dans leur collection annuelle, j’avais remarqué des modèles représentant le Mont Saint-Michel, des phares, des paysages du Cantal, des chats, des vaches… tous de belle facture : articles que je vends bien dans ma boutique. C’est ainsi que l’idée m’est venue de faire imprimer les monuments d’Autun. Elle ne s’est pas concrétisée immédiatement, mais elle m’est restée dans la tête. Alors, avant l’été 2014, j’ai décidé de la mettre en œuvre.
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Extrait d’un article paru dans Vents du Morvan 54. Si vous désirez vous procurer ce numéro, cliquez ici. Vous pouvez également vous abonner ici.
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