N° 165 (décembre 2013) par le Comité d’études et d’aménagement du Morvan… Association du Tourisme en Morvan

Nouvelles culturelles et économiques du terroir morvandiau

1/ AGRICULTURE – ELEVAGE

– Rendons tout d’abord hommage, dans ce chapitre, à un éleveur de St Martin de la Mer, Jean Pierre Fleury, qui vient d’être fait chevalier de la Légion d’honneur ( des mains de Joseph Daul vice président du parlement européen). Lire la suite

[quote style= »boxed » float= »left »]Cette méthode de chauffage est apparue assez tardivement en France.[/quote]

Suite aux crises pétrolières des années 1970, nous nous sommes rendus compte combien nous étions devenus dépendants des ressources d’énergies fossiles ou nucléaires épuisables à moyen terme (pétrole notamment) et coûteuses à maints points de vue. De plus l’impact environnemental négatif et les catastrophes écologiques liées directement à ces moyens de productions d’énergie etaient tels que certains ont fini par se questionner : pourquoi ne pas utiliser ce que nous avons à portée de main, de façon plus intelligente ? Lire la suite

La forêt morvandelle est traditionnellement exploitée à des fins énergétiques, puisque le flottage des bois de chauffage à destination de la capitale y a été pratiqué jusqu’au 19e siècle. Aujourd’hui, la demande en bois-énergie – plaquettes forestières en particulier – est croissante avec un contexte énergétique sensible permettant le développement de projets sur le territoire et en périphérie. Lire la suite

La Bourgogne a été une des régions pilotes en ce qui concerne le chauffage avec plaquettes forestières. Et Millay un village précurseur en ce qui concerne l’installation d’une chaufferie à bois déchiqueté communale. Lire la suite

La forêt d’Anost s’étend sur 61% du territoire communal (moyenne nationale 26% ).

[dropcap1]L[/dropcap1]es résineux (douglas, sapin pectiné, épicéa commun) occupent 51% de la surface boisée, contre 49% pour les feuillus (hêtre, chêne sessile, érable sycomore, frêne, châtaignier, bouleau…). Lire la suite

Le rempart de terre, de pierre et de bois de l’âge du Fer

A l’occasion du siège d’Avaricum en 52 av. J. -C., César décrit le type de rempart qui protège les Gaulois de ses assauts  : « voici quelle est à peu près la forme de tous les murs gaulois : des poutres perpendiculaires, se suivant sans interruption sur toute la longueur du mur, sont posées sur le sol à un intervalle uniforme de deux pieds l’une de l’autre. Elles sont reliées les unes aux autres au-dedans et recouvertes d’une grande quantité de terre ; les intervalles dont nous venons de parler sont, sur le devant, garnis de grosses pierres. Ce premier rang ainsi formé et consolidé, on en ajoute un second par-dessus, en gardant toujours le même intervalle, de manière que les poutres ne se touchent point et que chacune repose sur la pierre exactement intercalée entre chaque rang  ; et ainsi de suite : tout l’ouvrage est continu jusqu’à ce que le mur ait atteint la hauteur voulue. Ce genre d’ouvrage, avec l’alternance de ses poutres et de ses pierres, offre un aspect dont la variété n’est pas désagréable à l’œil ; il a surtout de grands avantages pratiques pour la défense des villes, car la pierre défend du feu, et le bois, des ravages du bélier, qui ne peut ni briser ni disjoindre une charpente de poutres, attachées en dedans l’une de l’autre, qui ont d’ordinaire quarante pieds d’un seul tenant » (Guerre des Gaules, VII, 23). Lire la suite

Les frères Râteau ont 77 et 84 ans. Ils vivent aux Rouelles comme y vécurent avant eux leurs aïeux, tous originaires de ce petit coin du Morvan que cernent Moux, Les Gadreys, les Crots de Fonteny. Ils vivent aux Rouelles, jolie colline d’où l’on domine le lac des Settons après que le regard ait embrassé ces plaines, vallons et bois dont les deux frères connaissent les moindres lignes : elles constituent le livre de leur vie. Ils y ont galopé tous les deux, en « sabots de frêne taillés chez nous », cartable et gamelle au dos. Ils y ont inventé mille itinéraires pour l’école, pratiqué chasse aux nids d’oiseaux, cueillette de champignons, taille de coudriers et autres découvertes champêtres : c’était là les sentiers d’une enivrante liberté où tout était possible, sauf arriver en retard à l’école, sauf en revenir trop tard pour aider à la traite des vaches.

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Perché à une altitude de 550 m, le petit village d’Anost se situe au cœur du Haut-Morvan montagnard, plus précisément dans la partie nord de la région du Haut Folin et du Mont Beuvray aux sommets massifs, arrondis ou tabulaires, séparés par des vallées souvent encaissées, à pentes raides.
Voir le site de la commune d’Anost.