Dominique Desroches

[quote style= »boxed » float= »left »]Digne héritière des passeurs de lumière du Moyen-âge…[/quote]
Les maîtres verriers du Moyen-âge, chercheurs de couleurs, les emprisonnaient dans les vitraux des églises pour qu’elles puissent ensuite être traversées par les rayons du soleil. On les appelait des passeurs de lumière.

On remarque que l’expression est toujours d’actualité quand on rencontre Dominique Desroches dans son atelier situé face au portail latéral de la cathédrale d’Autun.

Françoise Hédeline : Vous êtes vitrailliste ? Verrier ? Ou peut-être verrière ?

Dominique Desroches : Le terme « verrier » recouvre à la fois les souffleurs de verre et les vitraillistes. Le qualificatif de « vitrailliste » me convient parfaitement !

FH : Est-ce le métier que vous avez choisi et quel type d’études avez-vous suivies ?

DD : Pendant plusieurs années, j’ai travaillé dans la continuité de mes études de secrétariat-comptabilité, ce qui ne me prédestinait pas du tout à l’art du vitrail ! Cependant, j’aimais les métiers d’artisans d’art. Aussi, profitant d’une interruption dans ma vie professionnelle, j’ai répondu à l’annonce d’un vitrailliste d’Autun qui cherchait UN apprenti (finalement, ce sera UNE…) pour l’aider dans les manutentions, pose et dépose des vitraux. Je ne répondais donc pas du tout au profil recherché mais j’ai tenté ma chance.
Il s’agissait de Jean-Max Saunier, vitrailliste installé rue aux Maréchaux. (…)
[box]

Extrait d’un article paru dans Vents du Morvan 54. Si vous désirez vous procurer ce numéro, cliquez ici. Vous pouvez également vous abonner ici.

[/box]