La Collégiale de Montréal-sur-Serein
Montréal-sur-Serein, ce haut-lieu du patrimoine bourguignon, cette charmante cité médiévale, on l’aperçoit de loin, perchée comme elle est sur une butte dans la vaste plaine de l’Auxois. Parmi les vestiges du passé, il y a surtout la Collégiale Notre-Dame qui attire les touristes.
La meilleure façon de découvrir le bourg médiéval et son église, c’est de monter à pied depuis la porte d’En-Bas par la rue principale jusqu’à la porte d’En-Haut. Cette Grand Rue monte fort et est bordée de pittoresques maisons anciennes des XVe et XVIe siècles. En passant par la porte d’En-Haut, on atteint le sommet de la colline et c’est là que s’élève en toute sa splendeur la fameuse Collégiale de Montréal.
Mais, cher visiteur, prenez d’abord le temps de contourner l’église et de vous complaire à regarder le beau panorama qui se déroule devant vos yeux. Au loin se dressent les monts du Morvan. En bas on découvre la vallée du Serein.
Un peu d’histoire
D’où vient le nom Montréal ? Provenant de Mons Regalus, qui signifie « Mont Réal », il se référerait d’après une légende à la reine Brunehilde, régente de l’époque mérovingienne, qui aurait résidé avec son fils à Montréal.
À la Révolution, les révolutionnaires changèrent le nom en Mont-Serein puisqu’à leurs yeux il fallait bannir tout ce qui était en rapport avec « roi » et « royal ». Les habitants ont cependant vite fait de récupérer l’ancien nom qui leur était plus familier et plus cher.
A partir du XIe siècle, Montréal a connu des seigneurs. Il s’agit de la famille puissante des Anséric. Ils ont fait construire sur la butte un château et une église collégiale, c’est-à-dire une église qui possède un chapitre de chanoines.
Les Anséric disparurent au bout de quelques siècles et, beaucoup plus tard, à la fin du XVIe siècle, leur château fut démantelé. Les habitants du bourg se saisirent de ses pierres pour la construction de leurs maisons dans la Grand Rue. Il ne reste pus rien du château, sauf un puits.
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Extrait d’un article paru dans Vents du Morvan 55. Si vous désirez vous procurer ce numéro, cliquez ici. Vous pouvez également vous abonner ici.
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