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Une agriculture en crise ?
La situation agricole du canton d’Arnay-le-Duc est soumise à de nombreux aléas : mévente, état sanitaire des troupeaux, conditions climatiques défavorables, politique agricole… En février 1979, puis cinq ans plus tard aussi, des agriculteurs en colère brûlent des pneus sur la RN6. Lire la suite

« L’affaire Montcharmont » est bien connue en Morvan. Ce forgeron et braconnier de Saint-Prix, guillotiné pour avoir tué un gendarme venu l’arrêter et assassiné le garde champêtre du village est considéré depuis toujours comme un héros, défenseur des sans-grades face aux notables locaux et à l’aristocratie terrienne, d’autant que les conditions de son exécution lui ont valu le soutien du grand Victor Hugo et de son fils Louis. Lire la suite

On ne le sait pas toujours mais « Le Petit Prince » de Saint-Exupéry est l’un des livres le plus traduit dans le monde.

On en trouve des traductions non seulement dans les grandes langues mais également dans de nombreuses langues régionales. Lire la suite

Montréal-sur-Serein, ce haut-lieu du patrimoine bourguignon, cette charmante cité médiévale, on l’aperçoit de loin, perchée comme elle est sur une butte dans la vaste plaine de l’Auxois. Parmi les vestiges du passé, il y a surtout la Collégiale Notre-Dame qui attire les touristes. Lire la suite

Comment Nicolas Nansot,
dessinateur industriel à Paris
est devenu huilier
après avoir été maraîcher

En 2010, Nicolas fait la connaissance de Christian Vilain, artisan huilier de Venouse près d’Auxerre qui est sur le point de prendre sa retraite. Pendant plusieurs mois, Nicolas va se former auprès de Christian et devenir à son tour artisan huilier. Il décide de racheter le matériel (presse, balance, seaux…) et la clientèle de Christian, de garder certains de ses fournisseurs et de partir s’installer à Saint-Père dans une construction en pierre appartenant à la mairie. Lire la suite

La limerie d’Arnay-le-Duc fut créée en 1845 sous l’impulsion de trois ouvriers horlogers : Victor Proutat, Louis Thomeret et Frédéric Michot, ce dernier étant originaire de cette ville. À l’époque de la création de l’usine, beaucoup d’industries, de manufactures et d‘artisans avaient besoin de limes de qualité ; c’est pourquoi l’atelier de la rue de l’Église, devenu trop exigu, céda la place à une véritable usine installée dans les locaux du château des Princes de Condé. Lire la suite

Situé sur les bords de la Cure, entre Pierre-Perthuis et le centre du village de Saint-Père, sous le regard bienveillant de la Basilique Sainte Madeleine de Vézelay, le site exceptionnel des Fontaines Salées s’étend sur environ 5 hectares.

Découvert en 1934 par le Professeur médiéviste René Louis, (découverte fortuite due à ses recherches pour sa thèse sur « la chanson de geste de Girard de Roussillon » (XIIe siècle) il cherchait, en fait, les traces d’un château calciné…), ce site  doit toute son histoire à la présence de nombreuses résurgences d’eau légèrement salées ainsi que des dégagements intermittents de gaz rares comme l’azote, l’hélium. Lire la suite

Une Vierge Ouvrante a retrouvé sa place dans l’église d’Anost en 2013.
Bien sûr il ne peut s’agir de l’original, les vicissitudes qu’il a subies au cours des temps ont conduit à lui donner un asile sûr au musée Rolin d’Autun.
Ceci permet au visiteur de prendre conscience de ce qu’est une Vierge Ouvrante authentique.
C’est donc une reproduction fidèle qui exprime désormais à Anost la manière dont ce témoignage relativement naïf de la foi médiévale s’établissait, dans une paroisse rurale dont l’influence locale était relativement importante.
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Une érection contestée

L’édification d’un monument commémorant une victoire militaire remonte à la plus haute antiquité. Les Romains élevaient des arcs de triomphe consacrés à un consul victorieux puis à un empereur pour glorifier et pérenniser le souvenir de ses conquêtes. Napoléon 1er élèvera deux arcs de triomphe à Paris. Lire la suite

Le temple de Janus est mentionné depuis de nombreux siècles dans le paysage autunois.

Il a été d’abord repéré comme « tour de la Genestoe », dans un legs du mardi 21 octobre 1281. Un autre document de février 1286, parle de la « Turris de la Genetaye ». Un acte de 1321 et un bail de 1350 mentionnent le monument et le nomment « turris de la Genestoye »… Lire la suite